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Vous trouvez des informations qui ont été validées par Dr. Mroué. Elles répondront en partie aux questions que vous vous posez, mais n’hésitez pas à interroger le médecin lors de votre consultation

L’assistance médicale à la procréation permet à de nombreux couples de devenir parents.

Nous ne sommes pas tous égaux devant les lois de la nature. Certains couples redoutent d’avoir un trop grand nombre d’enfants et utilisent un moyen de contraception tandis que d’autres connaissent, mois après mois, la déception d’un retour de règles qui repousse l’espoir d’une grossesse pourtant très désirée. 

De nos jours, les problèmes d’infertilité touchent environ 10 % des couples mais peuvent être résolus dans leur grande majorité grâce aux techniques de reproduction assistée. 

Pour bien comprendre comment la médecine reproductive peut aider les couples confrontés à un problème de reproduction, il convient tout d’abord de bien connaître les mécanismes naturels menant à une grossesse chez un couple sain, en âge de procréer et ne connaissant pas de problème de reproduction. 

On attribue souvent les problèmes d’infertilité uniquement et exclusivement à la femme et beaucoup s’étonnent en apprenant que, statistiquement, l’origine de l’infertilité dans un couple se répartit à part égale entre des problèmes d’infertilité masculine et féminine.

 La Procréation médicalement assistée(PMA):

La procréation médicale assistée ou PMA, également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. 

Bien que la confusion soit courante, la PMA ne se réduit pas à la Fécondation In Vitro (FIV, ou FIVETE pour « fécondation in vitro et transfert d’embryon), qui n’en est qu’une des méthodes. A cette méthode classique, s’est ajoutée la technique de micro-injection intra cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI ou “Intra¬Cytoplasmic Sperm Injection ”), mise au point en 1992 par le Belge, André Van Steirteghem. 

L’Infertilité :

Le terme d’infertilité est appliqué à un couple qui ne parvient pas à avoir un enfant après un an de rapports sexuels réguliers, ce qui n’implique pas forcément l’impossibilité de fécondation dans un temps plus long. 

Pour vaincre les problèmes de fertilité, de nombreuses techniques médicales existent. Mais, avant d’envisager une prise en charge, il est généralement admis que un an d’essais infructueux est nécessaire. Si les problèmes persistent, le couple doit consulter pour faire un bilan. Après anamnèse et examen clinique, le bilan permettra de déterminer la cause et d’envisager la solution adaptée. 

Parfois, il existe des éléments qui permettent d’évoquer d’emblée une infertilité et dans ce cas, un bilan est prescrit. 

Les techniques actuelles :

1- Les techniques d’ovulation programmée sans stimulation :

Une surveillance hormonale et échographique permet de détecter l’imminence de l’ovulation et permet au couple d’avoir des rapports au moment de la fécondité maximale c’est ce qu’on appelle les rapports sexuels dirigés. 

2- Les techniques d’ovulation provoquée : 

Un traitement de stimulation hormonale léger et le déclenchement par une injection ponctuelle d’hormone (par exemple HCG) permettent d’obtenir une ovulation de meilleure qualité en nombre d’ovocytes et de placer les rapports au moment de fécondité maximale. 

3- Les techniques d’insémination artificielle (IA):

Cela consiste à injecter artificiellement dans l’utérus le sperme préparé au moment de l’ovulation. 

4- Les techniques de fécondation in vitro : 

La FIVETE classique (FIV) : Après une stimulation importante et une surveillance dense du développement folliculaire, l’ovulation est déclenchée.  

Les ovocytes sont prélevés dans les follicules quelques heures avant leur libération naturelle, le plus souvent par ponction sous échographie.  

Les ovocytes ainsi recueillis sont mis en présence de spermatozoïdes sélectionnés. Les ovocytes fécondés sont cultivés (les plus souvent deux jours, quelquefois plus) afin d’évaluer leur qualité.  

Les meilleurs d’entre eux sont implantés dans l’utérus (transfert) et les autres sont congelés s’ils ont une chance significative de survie.  

  • La micro-injection intra cytoplasmique de spermatozoïde (ICSI : Intra¬Cytoplasmic Sperm Injection) :

Les processus sont les mêmes que pour la FIV, sauf que la mise en présence de l’ovule et des spermatozoïdes est remplacé par l’injection directe d’un seul spermatozoïde sélectionné dans chaque ovule.  

  • La micro-injection intra cytoplasmique de spermatozoïde sélectionné à fort grossissement (IMSI :

Intra¬Cytoplasmic Morphologically Selected Sperm Injection) : Les processus sont les mêmes que pour la FIV, sauf que la mise en présence de l’ovule et des spermatozoïdes est remplacée par l’injection directe d’un seul spermatozoïde présélectionné sous microscope à fort grossissement dans chaque ovule.  

  • Les transferts d’embryons : Des embryons surnuméraires précédemment congelés obtenus par la méthode de la FIV ou d’ICSI sont décongelés et implantés.

On peut aussi congeler des embryons obtenus par FIV chez un couple dont la femme aura à subir un traitement potentiellement

stérilisant. 

  • L’éclosion assistée (Hatching) : L’éclosion assistée est une technique utilisée dans les cas où, suite à des échecs d’implantations répétés, un défaut d’éclosion embryonnaire est suspecté. Ce défaut impossible à prévoir se manifeste par une incapacité de l’embryon à briser sa coquille ou zone pellucide qui l’entoure et donc, à entrer en contact avec la muqueuse utérine et à s’implanter.

L’éclosion de l’embryon peur être facilitée artificiellement en créant une brèche dans la zone pellucide à l’aide d’un faisceau laser microscopique. L’indication à pratiquer une éclosion assistée sera discutée avec le médecin.  

  • La congélation d’ovaires ou d’ovocytes : En préalable à un traitement potentiellement stérilisant pour une femme sans conjoint, des échantillons d’ovaires ou des ovocytes sont prélevés en vue de produire ultérieurement des follicules et des ovules in vitro.  
  • Les dons : -Le don d’ovule n’est pas légalisé en Suisse, une loi est en cours de validation.

-Le don de sperme est légal en Suisse mais le couple doit être marié.

-Le don d’embryon et les mères porteuses sont illégaux en Suisse.  

L’adoption :

Dans certains cas, l’AMP n’est pas possible ou ne donne pas les résultats escomptés, l’adoption permet de fonder une famille et d’en offrir une à un enfant qui n’en a pas. De même, si pour des raisons personnelles, vous ne souhaitez pas avoir recours à une AMP vous pouvez toutefois envisager d’emblée une adoption pour réaliser votre projet parental.

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